La disparition de Maëlys, le meurtre d'Alexia Daval, les disparus de l'Ariège. Trois affaires non résolues en seulement trois mois, trois faits-divers comportant une troublante géographie entre les disparus.
Fin août 2017, une fillette disparaît lors d'une fête de mariage en Isère. Deux mois et une journée plus tard, fin octobre, une jeune femme disparaît en faisant son jogging en Haute-Saône. Un mois après cet événement (toujours à la fin du mois), un père et sa fille s'évanouissent en Ariège. Trois affaires sans lien apparent.
Concernant le cas d'Alexia Daval, on peut lire, en majorité :
- La jeune femme de 29 ans, originaire de Gray (Haute-Saône)
- La jeune femme a disparu le 28 octobre à Gray
- le corps avait été retrouvé le 30 octobre dans un bois près de Gray (Haute-Saône)
- et cela inquiète les habitants de Gray, ville dont la jeune femme est originaire
et on trouve quelques :
- Enquête - Gray-la-Ville. Meutre d'Alexia Daval
- La jeune femme est partie à 9h30 de son domicile à Gray-la-Ville
- Madame Daval Alexia, née (le nom), de Gray-la-Ville - pour faire son footing...
ou encore :
- alertait le maire de Gray (Haute-Saône), à proximité de Gray-la-Ville
Ce qu'il faut comprendre c'est que Gray et Gray-la-Ville sont deux communes distinctes, qui sont voisines certes, mais avec chacune son maire et son code Insee. On peut à cette occasion se remémorer l'Affaire Maëlys, dans laquelle la disparition de la fillette se produit au Pont-de-Beauvoisin en Isère, et que le suspect, pour aller à son domicile, passe et repasse devant les caméras de Le-Pont-de-Beauvoisin, commune limitrophe située en Savoie.
A propos d'Alexia Daval, une recherche plus poussée permet d'observer que la malheureuse jogeuse de 29 ans habitait précisément à Gray-la-Ville.
Coïncidence ou hasard, la jeune disparue de l'Ariège, Célia Orsaz (18 ans) avait quant à elle passé le bac au Lycée Cournot de Gray au printemps dernier. A cela on peut ajouter une précision géographique, seulement 300 mètres séparent le domicile d'Alexia (révélé par certains médias) du Lycée où Célia était scolarisée avant de partir poursuivre ses études à Toulouse.
On ne peut bien entendu rien déduire de plus de cet élément factuel. Sans autres indices concordants, il s'agit d'un hasard géographique.
Disparu avec sa fille, on peut lire du père de Célia, Christophe Orsaz (46 ans et divorcé) qu'il est "amateur de randonnées" et même "un fanatique de randonnées en montagne". Il est présenté un peu partout comme "originaire de Haute-Saône". Pourtant, avec peu de recherche on trouve la page "Copains d'Avant" d'un certain Christophe Orsaz, âgé de 46 ans "accompagnateur en moyenne montagne" qui indique (à ce moment-là) vivre à Pontarlier, être séparé et avoir un enfant.
Après l'enlèvement de la petite Maëlys 9ans, on a appris que la maman de la fillette travaillait à Pontarlier, dans le Doubs. Un autre hasard géographique, qui n'est sans doute ici qu'un détail dans une affaire où les horaires sont les éléments principaux.
Ce qui ressort de cette cette page Copains d'Avant c'est qu'elle indique que Christophe Orsaz (s'il s'agit bien de la même personne, évidemment) a effectué sa scolarité en Isère depuis l'âge de 3 ans.
Et dans ce département, plus spécialement à La-Tour-du-Pin, ville qui se trouve seulement à 19,3 Km de Pont-de-Beauvoisin par la D1006, cette route le long de laquelle se trouvent à la fois la fameuse station de lavage et les non moins connues caméras situées devant l'opticien-lunetier.
Il y a presque 35.500 communes en France. Constater de telles coïncidences géographiques entre les disparus de ces derniers mois apporte une dose supplémentaire de mystère.
(photo Pexels.com)