07 octobre 2017
Affaire Maëlys : Débattue sur les réseaux sociaux, influence des séries TV ?
Ce samedi 7 octobre, six semaines après la disparition de Maëlys, les convives d'un nouveau mariage seront présents dans la grande salle polyvalente de Pont-de-Beauvoisin, un village inconnu jusqu'ici du grand public, situé au pied des Alpes à la limite de l'Isère et de la Savoie.
Après qu'un suspect ait été entendu puis relâché, puis de nouveau entendu et finalement écroué suite à la découverte d'une infime trace d'ADN sur un commutateur de sa voiture, les réseaux sociaux et autres forums se sont pris de passion pour cette triste affaire, inhabituelle.
Non que l'on s'habitue à ce que des enfants fuguent ou soient enlevés sur le chemin de l'école, mais une telle disparition est certainement un cas unique, et le fait qu'il y avait de nombreux invités encore présents dans la salle (et peut-être au dehors) à 2h45 du matin le dimanche 27 août en fera une affaire imprévisible, inimaginable, avec la principale question restée pour le moment inconnue du grand public : Que faisait précisément à 3h du matin cette petite fille de 8 ans et demi ?
Un engouement du public
Est-ce la conjugaison des circonstances, des personnages en présence et de l'absence du retour de Maëlys après quelques jours, est-ce le souvenir des drames passés que l'on retrouve sous l'appellation "Les Disparus de l'Isère", toujours est-il que les français (et pas seulement puisqu'on on reparle aussi de l'affaire Madeleine McCann) sont pris d'une passion pour l'Affaire Maëlys au point que certains se sont mis à critiquer cet engouement et que même l'admissibilité de la page Wikipédia qui lui est consacrée est actuellement débattue.
Le problème est qu'Internet est un tout et qu'il n'existe pas d'autorité pour décider ce qui doit s'y passer, à charge aux autorités respectives des Etats de décider qui doit y accéder et à quel contenu.
Mais il n'y a pas que cela.
La multiplication des séries policières françaises à la télévision est exponentielle. Toujours selon Wikipédia, depuis 1999 une cinquantaine sur TF1, plus d'une quarantaine sur France 2, une petite vingtaine sur France 3 et une dizaine de plus en ajoutant M6. Actuellement, pas moins d'une trentaine est en cours, pour seulement les trois premières chaînes de télévision. Les intrigues ayant comme sujet la disparition ou la maltraitance d'un enfant sont régulièrement au programme. Plus encore que dans les séries télévisées américaines, et tout le monde semble se féliciter des records d'audience.
Peut-on s'étonner après cela de ce qui se passe sur les réseaux sociaux à propos de Maëlys et du fait que chacun puisse y aller de son hypothèse, parfois farfelue ?
Les histoires développées au coeur des séries n'ont elles pas un fond de scénario qui, au fil du temps, monte crescendo dans la psychologie pour le moins troublée des personnages ? Plus encore, après avoir multiplié le nombre de chaînes avec l'arrivée de la Télévision numérique terrestre, les plus regardées ont chacune créé leur propre émission d'enquêtes criminelles, au point qu'il est parfois difficile de les distinguer, consacrées cette fois-ci à de vraies affaires. Et certaines à propos de la disparition de Maëlys ont déjà été diffusées. Pourtant, faute d'information officielle sur l'enquête, ou de révélation du seul suspect connu, le 7 octobre, le grand public en est de fait réduit aux hypothèses développées sur les réseaux sociaux et les forums.
(Photo Pixabay.com)
24 août 2017
Le bois matériau et ses noms
La vie en société, et plus particulièrement la pratique du journalisme, permet, au gré des circonstances, la rencontre avec des personnes issues de tous horizons professionnels, et cela implique le décryptage et la compréhension des termes ou mots spécifiques utilisés par chacune dans le cadre de son travail. Voyons cela.
En plus de tous les métiers déjà existants, l'arrivée d'une technologie métahumaine* apporte son lot de nouveaux mots, principalement anglo-saxons, dont la plupart ne trouvent que difficilement une correspondance en Français. Ceux-ci s'ajoutent en réalité à une longue liste couvrant des domaines aussi divers que variés, et on peut citer, par exemple, les différentes formes d'hybridation, les téraoctets et le nouveau quark Ksi cc++.
Les charpentiers, les menuisiers et les ébénistes, plus proches de la nature et de l'humain, et aussi d'un certain art de vivre, utilisent dans la tradition des mots spécifiques pour leur travail. Le bois matériau est leur domaine et par conséquent ils achètent, utilisent et assemblent, des morceaux de bois de différentes formes et longueurs.
Sauf que, ce que vous, étranger au métier, prenez avec un regard extérieur pour un "morceau ou pièce de bois" portera en fait un nom différent selon la forme et la longueur qu'il aura ! On retrouve aussi cela dans le domaine du papier -et des imprimeurs- qui est une extension du bois, dans lequel chaque feuille de papier possède un nom selon son format (en plus de son code). Ici comme dans de nombreux cas, la transformation apporte de nouveaux mots.
Dans le métier du bois il n'est pas simple pour le novice de s'y retrouver. Les distributeurs de bois de charpente apportent leur aide et les morceaux de bois sont ainsi répertoriés dans les rayons comme, entre autres, latte (ou liteau), demi-chevron, chevron, volige, bastaing, madrier, lambourde, solivette et, bien entendu... planche (et planche de rive). Les reconnaître et les différencier peut prendre le temps d'un apprentissage. Une variété courante de bois proposée par les fournisseurs est l'épicea. Quant au marronnier **, il est plutôt utilisé par les journalistes.
*"meta" ("au-delà" en grec)
** Le marronnier est un sujet qui revient périodiquement, notamment pour combler un moment de creux.
(Photo : Pixabay.com)
22 juillet 2017
Nouveau sur Twitter !
Suite à la suppression des blogs des internautes sur nouvelobs.com, voici la copie d'un post de mon blog éphémère :
(Photo : Pixabay.com) |
Grande nouveauté sur Twitter
Le site de microblogging Twitter permet de partager des photos, des vidéos, des liens, des émoticônes.
Sur Twitter les utilisateurs ne peuvent pas écrire plus de 140 caractères dans un Twit (en fait unTweet), en conséquence, les anglosaxons sont largement favorisés. Par exemple, il est plus court d'écrire "I bought a new watch" plutôt que "J'ai acheté une nouvelle montre". C'est pour cela qu'existent les hashtags (mots-clés) qui permettent en fait d'écrire sans écrire vraiment. Pour un nouvel arrivant comme moi, non dénué d'une dose d'humour (bien qu'en ce moment cela soit plus difficile d'être de bonne humeur), le plus compliqué est, dans un post d'orthographier correctement le nom Tweeter, enfin Twitter (qui j'imagine doit certainement en Anglois se prononcer Twyter !). Bref Touiter un to eat c'est donner à manger à l'oiseau bleu ciel.
la grande nouveauté de juillet 2017 sur Twitter est que, suite au chamboule tout des blogs du Nouvel Obs j'y ai ouvert deux comptes : https://twitter.com/So_Florent_B pour les sujets divers et variés que nous réserve l'actu et https://twitter.com/Rouen7normandie, actuellement surtout en lien avec le sujet Métropole Rouen Normandie.
En l'absence de nombreux suiveurs et fans, pour le moment cela me paraît ressembler beaucoup à Google Plus (LOL) !
21 juin 2017
Les banques ont-elles encore besoin de clients ?
Suite à la fermeture de la plateforme des blogs de L'Obs, voici la copie d'un post de janvier 2016 :
Frais bancaires, sécurité des dépôts : Les banques ont-elles encore besoin de clients ?
Le 1er janvier 2016 marque un changement fondamental dans le paysage bancaire. D'un côté, avec l'entrée en vigueur de la Directive européennes BRRD, les déposants pourront être sollicités en troisième recours en cas de faillite des banques, de l'autre, avec la mise en place de la taxation étendue des comptes courants.
La fin de la sécurité pour l'argent déposé concerne les plus riches (au delà de 100.000 euros) et pourrait avoir comme conséquence de voir ces derniers exporter, de façon légale, leur argent en dehors de la communauté européenne, et pour les moins riches (en deçà de 100.000 euros) une partie des fonds risque de circuler avant de se placer sur les banques en ligne ou d'être transféré vers les fintech. Les grands établissements bancaire n'ont rien retenu de l'affaire Volkswagen en termes d'image négative pour leur entreprise. Et à priori elle n'ont plus besoin de l'argent des clients. Trop d'argent nuit à l'argent.
Tout cela est davantage médiatisé pour la BNP Paribas et pour la Société Générale que pour d'autres, mais le Crédit Mutuel, par exemple, est de la partie. Les Chèques Postaux ayant toujours prélevé un petit quelque chose sur les comptes des clients on passera (presque) sous silence la décision de la Banque Postale de participer à la fête.
Sur l'aspect relatif aux frais de gestion des comptes, il suffit de recouper quelques sources pour avoir une vue d'ensemble du problème.
Actuellement, les banques trouvent à se financer moins cher sur le marché qu'auprès des déposants à vue (en clair : les clients). Un article du Monde.fr précise « L’avantage que procurent [ces comptes] en termes de coût de la ressource s’amenuise considérablement, au regard des ressources à taux de marché », estime Laurent Quignon, économiste chez BNP Paribas. Par ailleurs, le taux de dépôt de la Banque centrale européenne, négatif depuis juin 2014, joue comme une taxe pour les banques." On comprend les conséquences ..." Les liquidités qu’elles déposent au jour le jour auprès de l’institution sont facturées, afin d’encourager leur circulation sur le marché interbancaire."
Sur RTL.fr, on peut lire "Comme tous les acteurs du secteur, nous avons besoin de couvrir nos charges, liées à l’investissement dans les services de banque digitale notamment", se justifiait Yves Nanquette, le directeur général de LCL, pour qui "afficher d'emblée le 'tout gratuit', c'est la négation du service". On comprend que c'est aux clients de compenser les frais des services qu'on leur propose. Une façon de dire que les banques sont les prestataires du service qu'elles vous rendent de bien vouloir accepter votre argent et de vous faire la grâce de vous offrir, à titre onéreux, des moyens de le récupérer.
Les coûts de la gestion quotidienne des comptes des particuliers (nota : les entreprises payent de leur côté la tenue des comptes courant depuis belle lurette) et les investissements divers que les clients n'ont pas forcémentdemandé (et pour lesquels encore moins ils ont été consultés) s'ajoutent donc aux charges sur le dépôt de liquidités auprès de la Banque centrale européenne, ces dépôts étant facturés afin d'inciter les banques à prêter de l'argent plutôt que de le placer. Ce que manifestement elle ne veulent pas faire, préférant faire payer aux clients la conséquence de leur décision.
"Autant de raisons qui les amènent à considérer qu’elles ne peuvent plus « offrir » ces frais de gestion aux clients, quand bien même elles ne rémunèrent pas les dépôts sur les comptes courants, ce qui se fait dans de nombreux pays. L’opération vise ainsi à accroître leur rentabilité alors même que l’activité de banque de détail se porte globalement plutôt bien." nous dit Liberation.fr. En clair, c'est pour faire de l'argent. C'est le rôle d'une banque. Attention, trop d'argent nuit à l'argent.
Sources http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/12/28/polemique-sur-la-facturation-des-comptes-courants-par-les-banques_4838474_3234.html
http://www.rtl.fr/actu/economie/ce-qu-il-faut-savoir-sur-la-hausse-des-frais-bancaires-en-janvier-2016-compte-courant-bnp-societe-generale-la-banque-postale-7781073122
http://www.liberation.fr/futurs/2015/12/30/la-taxation-des-comptes-courants-principale-tendance-bancaire-en-2016_1423591
et http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/12/22/20002-20151222ARTFIG00003-les-banques-en-faillite-pourront-desormais-ponctionner-les-comptes-des-deposants.php
http://www.rtl.fr/actu/economie/ce-qu-il-faut-savoir-sur-la-hausse-des-frais-bancaires-en-janvier-2016-compte-courant-bnp-societe-generale-la-banque-postale-7781073122
http://www.liberation.fr/futurs/2015/12/30/la-taxation-des-comptes-courants-principale-tendance-bancaire-en-2016_1423591
et http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/12/22/20002-20151222ARTFIG00003-les-banques-en-faillite-pourront-desormais-ponctionner-les-comptes-des-deposants.php
Crédit photo : Pixabay.com
09 juin 2017
Après ceux de RMC, fin des blogs de L'Obs
"Pour des raisons à la fois éditoriales et techniques, l’Obs a décidé de fermer cette plateforme à compter du 30 juin 2017."
Blogueurs de L'Obs : La Grande Vadrouille
En écrivant des posts thématiques sur un site ayant une forte notoriété et ouvert à tous on obtient une certaine visibilité, un bon référencement dans les moteurs de recherche et par conséquent de nombreuses vues à la clé.
Si on est nouveau en ligne, on ne s'imagine pas que le site puisse être racheté et disparaître dans les mois suivants, comme l'a été le Post.fr.
En écrivant plus tard des posts thématiques sur une plateforme attachée à un site ayant une forte notoriété et ouverte à tous on obtient une visibilité certaine, un référencement souvent dans les 20 minutes (sourire) et parfois avec le sous-titre "mobilier du nouvel obs" ce qui est très "fun" et par conséquent avec de nombreuses connexions (enfin sans doute parce les statistiques ont finalement disparu de l'administration du blog [...] ).
On ne s'imagine pas forcément cette fois-ci, qu'après avoir vu un jour d'avril 2017 (ou était-ce une nuit ?) l'absence totale de mots-clés sur la page de la célèbre plateforme (il fallait le voir pour le croire), puis celle-ci étant repartie à la hausse et tout étant redevenu normal, qu'elle s'écroulerait finalement dans les semaines suivantes.
Le malade est mort guéri. Ainsi va la vie du Net.
Les blogueurs concernés doivent migrer ailleurs et les outils ne manquent pas. Une grande vadrouille les attend car faire le bon choix pour eux n'est pas si facile et pour obtenir un grand nombre de visiteurs, il leur faudra être patients. Les journalistes et invités blogueurs sont silencieux sur l'arrêt définitif qui devrait avoir lieu le 30 juin prochain.
RMC.fr supprime les blogs perso. Sans prévenir...
Le site RMC.fr a décidé de supprimer les blogs personnels sans informer au préalable, ni les blogueurs, ni apparemment son fournisseur de service Blogorama.fr.TEMOIGNAGE
Le 1er mai 2013, je reçois un email débutant par "Cher Blogueur, Attention, vous avez EN ATTENTE : 1 commentaire(s) non lu(s)" . N''utilisant pas trop ce blog, je décide malgré tout d'aller lire ce commentaire mais je ne peux obtenir (que) la page d'accueil du site RMC.fr.
Ici, j'imagine un problème technique en raison du 1er mai et ça ne va pas plus loin. Le 2 mai, je tente de nouveau l'accès et c'est toujours impossible. Je tape l'adresse de mon blog "florentb.rmc.fr" dans la barre du navigateur et j'obtiens ce message dans lequel RMC.fr, à posteriori, indique une possible solution au problème pour les blogueurs grâce à blogspace.fr :
Ici le lien de redirection de mon blog vers message à en-tête de RMC.fr (http://www.blogorama.fr/rmc.php)
Cependant, le 3 mai, pour m'informer, je découvre ce qu'est la plateforme blogspace.fr, dont la page d'accueil ressemble beaucoup à celle (ex) de RMC.fr. Et je prends connaissance de ce message de Blogorama.fr, qui motive ce post de témoignage. Il y est notamment précisé :"Cette décision a été prise par RMC sans que nous soyons avertis, nous sommes désolés pour cette interruption de service et désolés si certains ont cru que leur blog était supprimé."
A noter que Blogorama est une importante plateforme de blogs, que ce message ne préjuge pas des relations existant entre cette société et RMC.fr mais que j'estime un peu cavalier de la part de RMC.fr de ne pas avoir prévenu ses blogueurs de son intention.
-Publié avec MàJ sur sofb.fr le 9 juin 2017 à partir de deux posts antérieurement publiés sur livepost.blogs.nouvelobs.com, certains liens peuvent ne plus répondre-
Mots-clés :
Blog,
blogging,
Blogs,
histoire,
L'Obs,
LePost,
Presse,
réseaux sociaux,
RMC,
So Florent B
06 juin 2017
LREM, l'acronyme improbable
Suite à la fermeture de la plateforme des blogs de L'Obs, voici la copie d'un post de mai 2017 :
LREM, l'acronyme improbable est lançé
Le mouvement créé par Emmanuel Macron, En Marche! vient d'être rebaptisé "La République en Marche". De facto, son acronyme (presque un macronyme) est LREM. Soyons clairs, celui-ci va faire partie de notre quotidien bien que n'étant pas terrible, et peu facile à prononcer.
Pour la presse écrite, il sera simple d'écrire LREM. Les journalistes des radios et télés, eux, vont devoir choisir entre "les-ré-pu-bli-cains-en-march'", ou "L rèm" (comme elle rame). En tout état de cause, cet acronyme reprend en deux premières lettres le L et le R du parti Les Républicains. Heureusement que Nicolas Dupont-Aignan a rebaptisé son Debout La République, sinon c'était la confusion assurée !
Donc, pour cet acronyme LREM, c'est parti, si on peut dire. Exemple ici. Il est censé marcher. Pourtant, vient immédiatement à l'esprit le très usité "Lorem" de Lorem Ipsum. Il s'agit du faux-texte servant pour le calibrage du contenu d'une page de texte. Avec Wikipedia, on apprend même que le mot latin Lorem vient en fait de "dolorem" la douleur, donc la souffrance. Oups !
En parallèle à cela, on découvre que, selon un site d'analyse des acronymes (il y a de tout sur le Web), LREM a un chemin de vie de 3. "Le chemin de vie 3 montre que vous avez un fort sens de la créativité et de merveilleuses compétences en communication." Pas faux. Mais peut mieux faire.
(photo : Pixabay.com)
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